On débute ce mois de Février avec de nouvelles sorties. Après Mon Beau père et moi ou encore Zoolander, le réalisateur et scénariste John Hamburg nous fait découvrir « The boyfriend : pourquoi lui ? », une adaptation d’une série télévisée britannique intitulée Cuckoo, parue en salle le 1er Février 2017.
Le cliché du film 100% américain
On dit souvent que le film américain est LE genre « comédie à la con » totalement assumé… et le pire c’est que ça marche ! The boyfriend : pourquoi lui ? est donc l’un de ces films où l’on pose son cerveau avant d’entrer dans la salle obscure du cinéma. Alors, avis à ceux qui aiment les films réfléchis : ne franchissez surtout pas la porte !
Un humour lourd pleinement assumé
Un majordome afro-américain à l’accent allemand, une vidéo-conférence tournant au strip-tease… La comédie enchaîne les gags gras avec un manque de subtilité déconcertant et un humour principalement sous la ceinture. Dès les premières secondes du film, on découvre un James Franco beauf à souhait nommé Laird. Afin de pousser le vice, il n’hésite pas à exhiber son corps (ainsi que ses parties génitales, soit dit en passant). En opposition total, on retrouve Zoey Deutch qui interprète le rôle de Stéphanie. Fille modèle de la famille, aimée de tous et surtout de Bryan Cranston, jouant le rôle de son père, elle abandonne ses études pour filer le grand amour avec « ce prince pas trop charmant ». Ce film jongle entre le classique duel beau-père/beau-fils, et l’humour lourd et vulgaire assumé.
James Franco : un rôle qui lui colle à la peau
Après avoir joué Harry Osborn dans Spiderman, on retrouve James Franco sous un autre jour. Une chose est sûre, il joue parfaitement le rôle du mec stupide, exhibitionniste et beaucoup trop franc. Si vous aimez les abdos bien dessinés malgré des tatouages peu esthétiques, c’est un argument suffisant pour perdre 2 heures de votre temps mesdemoiselles.
Un film bourré de références
On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais cependant cette comédie n’est pas que stupide. En effet, si on le regarde de plus près, on y note de nombreuses références plus ou moins subtiles. Ainsi on peut y voir un clin d’œil au fameux 50 nuances de Grey ou encore au non moins connu Panthère Rose. Un petit bonus également : l’apparition du groupe Kiss qui interprète son célèbre titre I was made for loving you, rien que ça !
En résumé
Un condensé de conneries – soyons vulgaires jusqu’au bout- , qui ne fait pas de mal lorsqu’on veut se vider la tête. Ce film ne restera sûrement pas dans les anales mais, entre nous, un navet de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne.
article rédigé par Gwladys GURTLER
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